🤖🎨 IA, art et zones grises : mon avis (fluctuant) sur la question
Par MW Ashmore
On voit bien deux courants qui s’affrontent de plus en plus sur les réseaux :
➡️ D’un côté, les pourfendeurs des créations générées par l’IA, qui dénoncent l’appropriation de styles, de personnages, et l’idée qu’un prompt puisse remplacer le travail d’un artiste.
➡️ De l’autre, ceux qui donnent tous les pouvoirs à “l’IA” — ce mot valise qu’on brandit comme une baguette magique… ou une menace existentielle.
Et moi, là-dedans ?
Eh bien, je suis quelque part au milieu.
Je flotte au gré des vagues, selon les projets, les inspirations et les contradictions du moment. Parce que oui, c’est juste une opinion. Mais si vous lisez ces lignes, c’est peut-être qu’elle vous intéresse un peu.


🙏 Sans artistes, pas d’IA créative
Soyons clairs : sans les artistes, ceux qui ont mis leurs œuvres en ligne — pour le pire ou le meilleur selon les sensibilités — les IA créatives n’existeraient pas.
Je parle ici du pan artistique de l’IA, pas de tout ce qui gravite autour (recherche, automatisation, etc). Et si on veut éviter un monde fait uniquement de clonage de cloneurs, il faut que les artistes continuent d’exister, de produire, d’innover.
Et qu’on soit reconnaissants pour ça.

😅 Et pourtant… on copie, on détourne, on joue
Soyons honnêtes : on utilise tous des styles, des références, des personnages… souvent sans vergogne.
Et j’ai beaucoup de tolérance pour les gens qui s’amusent avec l’IA, qui créent juste pour le plaisir, même si ce n’est pas toujours bon pour la planète (il paraît).
Comme tout outil à la mode, l’IA sera testée, triturée, détournée, surutilisée, puis un jour mise de côté. Les gens retourneront scroller sur TikTok, jouer à la Play… ou jardiner ? (Ouais, je rêve. Ou pas.)



⚖️ Chercher un équilibre
Ce que j’essaie de faire dans mon travail, c’est utiliser l’IA avec intelligence et parcimonie.
Je ne sais pas si j’y arrive toujours, mais je tente. Chacun a sa propre jauge de tolérance, ses propres limites. Moi, j’ai la mienne.
Ce que je refuse, ce sont les positions extrêmes.
Ceux qui nient l’existence de l’IA ou veulent l’interdire totalement me paraissent déconnectés de la réalité.
À l’inverse, penser qu’on peut se passer totalement des humains dans les processus créatifs… c’est creux. Sans nous, ça sonne vide, sans âme. Littéralement.

🛠️ Créer avec sens
Je veux créer du contenu IA qui a du sens.
Quand je façonne un personnage, une ambiance, une image, je ne me contente pas d’un prompt. Je peaufine, je modifie, je tisse une narration, un contexte.
Parfois, c’est vrai, une phrase magique débloque un truc de fou. Mais souvent, c’est un processus. Comme tout art.
✍️ Et l’écriture ?
Là encore, je m’aide de l’IA, mais je garde ma main sur le gouvernail.
Elle m’a aidé à me lancer, à explorer une scène, à résoudre un nœud d’intrigue. Elle corrige mes fautes d’orthographe et de grammaire, me pousse à apprendre, à m’améliorer. Mais à la fin, c’est toujours moi qui écris.
C’est mon histoire. Si vous l’aimez, tant mieux. Si ce n’est pas votre truc, je comprends.
Mais balayer un texte en disant “bof, Dans le processus il y a de l’IA” sans même avoir lu… là, je trouve ça triste.
📚 Un auteur 2.0
Je suis un auteur en mouvement.
Un auteur 2.0, imparfait, qui évolue avec son temps et ses outils. Peut-être qu’un jour, je réécrirai Entre deux mondes. Ce livre qui, malgré toutes ses imperfections, m’a lancé dans l’écriture.
Et ça, c’est déjà une victoire.
