Bienvenue à Antipolis : Pourquoi j’ai choisi Antibes antique ?

Mon prochain roman

Je ne suis pas Antibois de naissance. Je viens de Strasbourg, l’ancienne Argentoratum romaine. Mais depuis que je vis ici, Antibes a pris une place particulière dans ma vie. Pas pour des raisons mystiques ou romantiques : simplement parce que cette ville possède une profondeur historique rare, souvent invisible au premier regard.

Ma passion pour l’Antiquité n’est pas nouvelle — Théa en est déjà une preuve. J’ai toujours été attiré par la Grèce et Rome, leurs récits, leurs mondes, leurs frontières. Antibes s’est imposée presque naturellement : une ville de plus de 2 500 ans, née grecque, passée romaine, entourée par les tribus ligures. Un mélange assez documenté pour offrir une base solide, mais assez ouvert pour que la fiction puisse s’y glisser sans la trahir.


🗺️ Carte 1 — Base archéologique et zones d’occupation antique

(Illustration réelle, tirée d’un ouvrage d’archéolCarte de la vieille ville avec localisation des principaux sites archéologiques. On y distingue les zones d’occupation ligure, grecque )

Livre https://fr.silvanaeditoriale.it/libro/9788836626854

Sources: https://portail-savoirs.departement06.fr/annuaire-general/les-traces-de-lantiquite-grecque-et-latine

Petit point historique

Antipolis était à l’origine une fondation grecque de Massalia, installée sur la presqu’île d’Antibes vers le VIᵉ siècle av. J.-C. Grâce à sa position entre mer et routes terrestres, la cité s’est développée au contact des populations ligures, avant de passer progressivement sous influence romaine au Ier siècle av. J.-C., période où se déroule le roman. De cette époque subsistent plusieurs traces : des vestiges du port antique mis au jour lors de fouilles sous-marines, ainsi que des éléments de fortifications reposant sur des bases grecques et romaines. Les murs visibles aujourd’hui ne datent pas tous de cette époque, mais ils rappellent l’ancienneté défensive du site.

Carte 2 — Le territoire autour d’Antipolis (ma version de travail romancé)

Carte de travail romancé représentant les tribus ligures, le Var (Varus), les oppida et les camps romains. Cette version m’a servi à situer le roman dans son contexte territorial.

Quand j’ai commencé à imaginer un roman historique, j’avais en tête ce que m’avait apporté Les Piliers de la Terre : l’envie de plonger dans une époque, pas de la reproduire de manière académique. Antipolis offrait exactement cet équilibre. Assez de matière réelle pour construire quelque chose de crédible, assez de silence historique pour que la fiction puisse s’exprimer.

Mon but n’a jamais été d’écrire un manuel ni une reconstitution parfaite. C’est une fiction qui respecte le contexte historique sans prétendre tout expliquer. Certains éléments sont établis, d’autres plausibles, et une partie inventée — mais toujours cohérente avec ce que l’on sait du Ier siècle av. J.-C.

Dans ce cadre évoluent trois personnages principaux : Lysandra, Lucius et Brenno. Trois parcours très différents, qui permettent d’aborder la ville sous plusieurs angles : religieux, social, militaire, familial. Leur diversité donne à Antipolis un rôle presque central, celui d’une cité en transition.

Pour clore cet article d’introduction, je partagerai dans le prochain post la carte détaillée d’Antipolis telle qu’elle apparaît dans le roman, ainsi qu’une présentation de ses trois protagonistes.

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